Il était une fois... du sang

Sombre et obscure... comme le néant. Sa conscience s'éveille peu à peu, comme revenu d'un lointain et douloureux songe. Des sons d'abord méconnaissables parviennent à ses oreilles, et se muent progressivement jusqu'à devenir parfaitement audible: le son de pas qui raisonnent dans un espace exigüe.
Ses yeux s'ouvrent petit à petit, alors que son corps totalement endolori demande grâce à la douleur qui lance tous ses membres et ne semble pas vouloir s'arrêter.
Bien vite, il comprends qu'on le traîne par ses poignets liés d'une corde, et que ses pieds le sont également. Il a le torse nu et peut juste sentir un pantalon de fortune, troué par endroit à en juger par l'air froid qui lèche certaines parties de la peau de ses jambes.
La cagoule sur sa tête l'empêche de distinguer quoique ce soit autour de lui, et c'est tout juste s'il aurait la force de tourner son regard pour voir où il se trouve, même s'il le pouvait.
Après plusieurs minutes à se faire traîner ainsi, il perçoit le bruit d'une lourde porte qu'on ouvre. Le garçon pressent qu'on vient de l'emmener dans une nouvelle pièce, où d'autres sons de pas lui parviennent, et d'autres sons... de gens qu'on traîne dans la même position que lui. Il y a aussi le crépitement puissant d'un grand feu qui est proche... vraiment très proche.
Sans ménagement, des mains fermes le retourne soudainement sur le ventre, et il ressent une pression au niveau de ses chevilles, sur la corde qui les maintenaient liées.
Avec la douleur qui l'engourdit, c'est tout juste s'il comprends qu'on vient de lui rendre sa liberté de se déplacer.

Il reste un moment étendu là, sur le sol de pierre glacé, ne comprenant pas encore tout ce qui se passe. Enfin, sa cagoule est retirée d'un coup sec, et la vive lumière d'un gigantesque brasier devant lui, à une vingtaine de mètres, l'ébloui de longues secondes... et visiblement, Yuuta//Jinzo n'est pas le seul...

Le très jeune Yuuta est la, présent, mais indiscernable dans la masse des autres personne peuplant la pièce. Silencieux, il se met dans un coin et attend simplement de voir ce qu'il se passe, comme las et résigné par ce que le sort leur prépare. Simplement assis contre un mur, recroquevillé, le regard dépassant tout juste de ses genoux, il observe silencieusement la scène comme étant en dehors de l'action, comme un simple spectateur. Il regarde à peine un à un les autres enfants comme de future victime d'un terrible sort, comme de simples existences transcientes... Et personne ne pose son regard sur lui, personne ne fait vraiment attention à lui alors qu'il efface jusqu'à sa présence à l'esprit des autres par son mutisme et son exclusion. Il attend, inlassablement, il attends...


[HRP]ça va être drôlement dur de faire une intro comme ça quand l'ont part du principe qu'il n'y a aucune camaraderie entre nos deux personnages, simplement (en quelque sorte) le fatalisme de devoir travailler ensemble et de ne pas même songer à faire autrement.[/HRP]

Vautré à plat ventre, Jinzo roule sur le dos en soupirant et après quelques instants à rester immobile, le temps pour lui de s'habituer à sa vue retrouvée, il se redresse en grimaçant.
Une fois assis, offrant son visage au grand feu de la pièce pour se réchauffer, il serre et desserre ses doigts engourdis, fais rouler ses poignets et ses chevilles endoloris et pour finir s’étire dans un léger craquement de vertèbres. Une fois cela fait, c'est des yeux bien plus sereins qui s'ouvrent pour contempler la salle et les gens qui l'entoure.
Il est dans une mauvaise passe, ce n'est pas la première fois, il ne lui reste qu'a voir venir, serrer les dents et forcer la chance.

La plupart des regards des autres enfants également présents dans l'immense pièce sont perdus et hagards. L'un prends bien soin de garder ses distances, quant l'autre se rassemble en groupe éparses et désordonnés, comme mu par le désir de se protéger ou de se rassurer.

Après plusieurs minutes silencieuses, sans que personne n'est vraiment eu le temps de trop s'interroger sur la situation, des portes s'ouvrent en cadence sur le haut balcon qui fait le tour de toute la pièce, proprement gigantesque. Des individus encapuchonnés prennent alors place sur le dit balcon, toisant dans un mutisme inquiétant la masse de jeunes gens dans la salle en contrebas et faisant taire les quelques bribes de paroles qui commençaient à s'élever. Leurs vêtements, vu d'en bas, sont totalement noir et les couvrent entièrement. Ils semblent tous porter des masques étranges, où des larmes de sang peintes coulent de leurs yeux, et où un sourire se dessine aux lèvres.

Soudainement, au centre du balcon, une porte plus massive que les autres s'ouvre à son tour. Une ombre supplémentaire également encapuchonnée, mais sa toge cette fois est rouge, et son masque semble fait d'or. La silhouette tourne lentement la tête sur tous ses condisciples qui s'inclinent brièvement, avant que l'individu ne prenne la parole, d'une voix forte et imposante, une voix qui ne tolère aucun compromis, une voix absolu:

"Je n'ai besoin que des meilleurs d'entre vous. Les faibles ne sont d'aucune utilité. Votre survie ou votre mort nous prouvera ce que vous êtes plus que des mots."

L'homme fit un simple geste de la main, et une autre silhouette sur sa droite pris la parole brièvement, une voix de femme cette fois, mais aussi dure que la pierre, et aussi tranchante qu'un poignard.

"Vous avez dix minutes pour vous entretuer. Passé ce délai, s'il ne reste pas moins de dix candidats..."

Sans ajouter un mot, sans prévenir et sans que quiconque et pu seulement apercevoir un geste, deux kunaïs se plantèrent dans la tête d'un jeune garçon dont le nom resterait à jamais un mystère, au beau milieu d'un groupe qui s'était rassemblé plus tôt. L'enfant s'écroula durant plusieurs secondes qui parurent durer une éternité, l'un de ses yeux perforés, l'autre kunai fermement enfoncé au milieu de son front.

Figée par ce geste aussi soudain que barbare, la masse de jeunes gens ne réagit pas immédiatement. Quelques secondes après, un autre kunai perfora la gorge d'une jeune fille à l'écart de tout groupe.

Le chaos éclata alors, et dans toute la salle, les enfants devinrent tous fous, et reculèrent d'abord pour fuir cette folie. D'autres tombèrent à nouveau, et quelques armes, en nombre insuffisant, furent lâchées des hauteurs. Certains ne mirent pas longtemps à prendre leurs décisions, et s'emparèrent bien vite de ces "reliques". Des cris de fureur et de désespoir mêlés montèrent bientôt dans la salle. L'anarchie s'installa, un combat sans règles ni contrainte, dirigé par une loi unique: la survie.

Les lions commencèrent à manger les brebis qui n'avaient d'autre choix que de périr, ou devenir à leur tour des lions...

[HRP]Qui a dit que vous deviez vous connaître ou dialoguer?
Ce qui m'intéresse c'est votre réaction et ce que vous allez faire maintenant. A vos claviers![/HRP]

Yuuta se relève lentement quand les portes s'ouvre sans faire de mouvement brusque, se laissant couler simplement. Jusqu'à maintenant, personne n'a encore vraiment prêté attention à lui alors qu'il s'efface instinctivement de la conscience des autres. Il regarde les hauteurs sans lever la tête, toujours prêt du mur mais sans se bloquer pour autant à tout échappatoire. Alors que la voix résonne, c'est à moitié qu'il écoute brièvement. Son regard distingue la forme propulsé mais puisque sa trajectoire n'est pas en sa direction, il ne bouge pas d'un cil. Une fois le jeune homme à terre...

("Des Kunais... Se sont donc bien des Ninjas qui m'ont capturé ce jour là... C'est ennuyant qu'il m'ait kidnappé, mais peut-être m'aurait-il tué sinon... Une boucherie va bientôt avoir lieu. Tous ces animaux vont s'entretuer dans un instant... Et puisqu'ils vont de toute manière tous mourir, pourquoi faire autrement que de les tuer moi aussi pour "survivre"...")

Lorsque le deuxième kunai fuse et que la deuxième victime heurte le sol, alors que tout le monde s'entredéchire sauvagement... ("C'était prévisible..."), Yuuta reste là, simplement à regarder la scène d'un air résigné et désenchanté. Personne ne remarque encore sa présence et il ne fait encore aucun geste alors que tout le monde s'entretue sauvagement. A un moment donné, une arme saute vers lui, probablement lancé par l'un des spectateurs d'en haut ou alors lâché violemment par l'un des "enfants" présent et assassiné ou en plein combat. D’un rapide geste fluide il attrape le Aigushi et c'est seulement à cet instant qu'un individu proche, et un seul ne le remarque et se jette sur lui... Mais Yuuta attends, simplement, et ne fais qu'un rapide pas décisif en passant entre l'attaque de l'adversaire ainsi que sa garde pour glisser la lame sous la gorge du garçon tout en passant derrière lui, toujours face vers la salle... Et à chacun de ses mouvements, quelques rares individu proche le remarque et s'attaque à lui, les défaisant toujours au dernier moment en passant dans leur garde béante par leur inexpérience et leur folie. Gardant son calme, contrairement aux autres, Yuuta parvient à analyser facilement chacun des mouvements pour à chaque fois faire le pas dans la bonne direction pour empêcher son adversaire de l'atteindre alors qu'il est trop près, et pour glisser sa lame où il faut pour abattre son adversaire. Ses coups sont rapide et fluide, et après avoir défait plusieurs de ses adversaires, aucune trace de sang ne se trouve encore sur lui si ce n'est sa lame. Et puisque qu'il éclabousse rapidement le sang sur sa lame après chaque coup (certaine fois en l'envoyant pertinemment dans le visage de ses adversaires pour tenter de les aveugler), même sa main ne présente aucune trace de sang.

Tout en regardant le balcon se remplir de nombreuses présences masquées, il continue à se réchauffer les mains et les pieds, toujours tourné vers le grand brasier. Alors que celui qui semble être le leader, drapé de rouge et affublé d’un masque d’or commence à s’exprimer de sa voix de Stentor, une seule pensée vient à l’esprit du jeune garçon (« … avec une dose d’or pareille, je pourrai manger pendant des mois… Des années même » ! ) et alors que l’atroce verdict tombe sur la salle et que les premiers Kunais sont lancés sur les malheureux groupé dans la fosse, il ressent la tension monter d’un coup sec, d’une manière palpable.

Alors les armes sont lancées… Et les groupes apeurés se déchirent dans des cris de peur et de rage alors qu’ils se soudaient à la minute d’avant.

Avisant la folie qui gagne les différents groupes, il cherche à ses pieds, tournant la tête de droite à gauche pour enfin dénicher ce qu’il cherchait : deux pierres de la taille d’un poing. En prenant une dans chaque main, il se lève enfin, se plaçant dos au grand feu et observe le reste de la pièce un court instant. Déjà quelques enfants se jettent sur lui mais gênés par la chaleur et la lumière du brasier dévorant, Jinzo en profite pour assener des coups rapides et précis, un à la tempe et le premier garçon s’écroule, un deuxième à la nuque et le second assaillant rejoint le premier dans un monde qu’il espère meilleur.

Restant dos au feu, tant pour se donner un avantage que pour impressionner ses adversaires, Jinzo attend les prochains qui viendront tenter de prendre sa vie alors que déjà les premiers corps commencent à s’empiler autour de lui, résultat de sa sombre besogne.

La boucherie se poursuit pendant un temps qui paraît infini, et bientôt les immenses dalles de pierre se teintent de rouge et deviennent glissantes.
Les silhouettes qui observent calmement depuis le balcon se murent dans le silence. Aucun rire, aucun dégoût, rien si ce n'est une indifférence totale au cris qui résonnent en contrebas.

Le nombre d'enfants se restreint à mesure que les minutes défilent, et bientôt il ne reste plus qu'une petite quinzaine de survivants qui s'épient les uns les autres, chacun hésitant toutefois à s'élancer dans un faux pas qui lui serait fatal, alors qu'ils sont tous parvenus si loin dans la survie.

Dans l'hésitation ambiante, seuls les plus attentifs remarquent alors que vous n'êtes pas tous seuls dans la fosse. De l'autre côté du brasier, appuyée contre une porte massive en métal, l'une des silhouettes encapuchonnées s'impatiente visiblement, les bras croisés. Alors qu'aucun des survivants ne daigne bouger, elle se redresse finalement, et commence à avancer lentement vers vous. La porte dans son dos émet un grondement sourd de mécanisme, et s'entrouvre progressivement, laissant échapper une légère fumée et de petits rires malsains particulièrement inquiétant et dérangeant.

Tous comprennent alors que le temps impartis touchent à sa fin...

Après avoir fait plusieurs dizaine de victime, Yuuta commence à avoir un rythme respiratoire un peu rapide. Se concentrant un instant et avec une plus longue inspiration et expiration, il calme rapidement son rythme cardio-respiratoire. Son regard se porte tout autour, et il contemple le carnage qui a été fait. Il n'a pas été l'origine du dixième de ces victimes, seulement ceux qui l'ont attaqué. ("Des animaux... C'est tel que je le pensais en vérité, cette expérience a été pour moi la confirmation de ce que je pensais sur l'homme..."). Rapidement, alors que son regard fait le tour de la pièce, il dénombre le reste des survivants, certain totalement épuise, d'autre moins. Certain hagard, d'autre à moitié fou, peu aussi calme que lui si ce n'est un garçon étrange. A ces pieds, une jeune fille est à genou, elle est visiblement à bout aussi bien physiquement que mentalement ("Elle ne vivra pas longtemps désormais..."). Plus loin, un autre garçon a les yeux fou, la bave pratiquement aux lèvres alors qu'il est totalement couvert de sang ("Celui-ci à déjà perdu la raison...").

Les portes s'ouvre et Yuuto regarde le groupe avancer... Il n'a pas une seul goute de sang sur lui si ce n'est une seul petite goute qui s'est projeté au coin de son œil droit et qui a glissé légèrement depuis, comme une larme de sang. ("Je vois... C'est terminé et nous somme trop nombreux..."). Rapidement, il fait un tour d'horizon de ceux qui sont encore capable de bouger et ceux qui ne le sont pas. Rapidement il calcule ceux qui sont incapable d'agir et qui sont proche de ceux qui le sont et en défini objectivement qui seront les survivant et qui va mourir dans ces dernière seconde... ("Hum... Il manque encore deux morts de plus pour faire le compte...").

Yuuta regarde à ses pieds, la jeune fille ne survivra pas. Il regarde plus loin celui qui a perdu la raison et jauge de sa distance... Puis il regarde les hommes arrivé comme un défit... Lentement, tout en fixant le groupe, il change sa dague de main, et abat la lame de sa main gauche vers la fille à genou et penché, pour l'empalé à la tête ("La suite te sera trop douloureuse, c'est mieux ainsi")... Dans un mouvement, il change encore de main et propulse la dague en travers de la tempe de l'autre fou et reprends calmement sa position... ("Cela devrai suffire...")

Le temps semble s’être arrêté... ou alors s'étire-t-il à l'infini ?
Jinzo ne sait plus, ses muscles sont douloureux et sa respiration le brûle. Ses mains sont crispées sur les pierres, maintenant rouges de sang, collantes sous ses doigts et enfin, quand la vague de ses assaillants s’arrête, il lève enfin les yeux sur ceux qui restent dans la salle.

Il est plutôt en bon état en comparaison aux autres personnes présentes dans la salle, juste une ou deux coupures et peut être un hématome... Rien de comparable avec les blessures visibles des survivants, sans parler de celles qui ne peuvent être vues. Seul un garçon pale reculé dans le coin le plus sombre de la pièce semble totalement indemne... C'est étrange, il ne l'avait pas remarqué jusqu'à présent.

Du coin de l'oeil il voit la porte s'ouvrir et deux garçons proches tournent la tête vers cette dernière, le quittant des yeux une seconde... Juste assez.
("Il va me falloir plus que de la chance ce coup-ci...")
Lançant la pierre de sa main droite de toute ses forces vers la tête du premier, elle s'écrase sur son front dans un bruit sec et net avant de partir dans un ricochet sanglant vers la tempe du second, qui l'enfonce dans un bruit de succion humide.
La tête du second n'a pas encore touchée le sol que déjà il se lance, à bout de force vers le garçon le plus proche, tourné vers la porte et dans un dernier effort il lui enfonce son poing dans les vertèbres, brisant net la colonne de ce dernier, juste sous la nuque.

Alors, lâchant sa deuxième pierre, coincée dans le cou de sa victime, il laisse tomber ses bras le long de son corps et regarde les deux garçons à la tête enfoncées. ("Sacré coup de chance... J'arrive pas à croire que ça ai marché..."). Jinzo prends une grande inspiration, libératrice malgré l'odeur du sang qui imprègne l'air et regarde la porte finir de s'ouvrir,ses mains souillées posées sur les genoux, épuisé.

La grande porte finit de s'ouvrir alors que la silhouette avance lentement vers les survivants. Trois autres membres du groupuscule pénètrent à sa suite dans la fosse, vêtus à l'identique, mais d'une taille inférieure à la première personne, une taille avoisinant celle d'adolescent.
D'un pas leste, ils rattrapent le membre de tête qui vient juste de dépasser l'immense brasier qui éclaire l'endroit, et se postent juste derrière lui, en attente. Ils adoptent une formation en flèche, l'un des trois légèrement en avant et visiblement encadré par les deux autres, comme si l'individu le plus avancé bénéficiait d'une valeur accrue.

Ces trois membres rabattent alors leurs capuches, et tous peuvent constater qu'il s'agit bien d'adolescentes à peine plus âgée que les enfants qui viennent de s'entretuer un instant plus tôt.

L'une a les cheveux blonds coupés aux épaules, et arbore un sourire dérangeant, emprunt d'un sadisme enfantin caractéristique de cet âge qui veut qu'on ne sait pas encore différencier le bien du mal.
La seconde, visiblement un peu plus âgée que ses consœurs, à des cheveux longs d'un noir de jais, et regarde simplement les cadavres qui traînent un peu partout avec un certain rejet, quoiqu'elle n'en soit pas choquée ou dérangée. C'est d'ailleurs la seule à porter une énorme épée plate dans son dos comme s'il s'agissait d'un simple sac à dos.
Enfin, la troisième à également les cheveux noir, coupés assez cours, son visage encadré de chaque côté par des mèches de cheveux, et son regard est totalement absent, comme si la jeune fille n'était même pas consciente de sa propre présence en ces lieux.

La tête pensante de ce groupe réduit, celle qui était déjà dans la fosse avant même que quiconque le remarque, tourne légèrement la tête vers les trois adolescentes après avoir fait un tour d'horizon des survivants et constatée qu'effectivement il n'en restait plus que dix, grâce aux dernières actions de Jinzo d'un côté, et de Yuuta de l'autre. Un sourire cruel s'affiche sur son visage dont la majeure partie est caché sous sa capuche, et malgré ses mots en apparence poli, c'est d'un ton autoritaire qu'elle s'exprime:

"Ashiru... s'il te plaît."

Des trois adolescentes, celle qui était à la pointe de la formation se détache des autres légèrement, d'un pas extrêmement lent, sa démarche aussi peu personnifiée que sa présence. D'un geste presque imperceptible, la silhouette qui dirige le groupe tends alors son bras sur le côté, un étrange katana dans sa main. Le fourreau est parcouru de veines violettes, comme des ronces, qui pulsent une lueur lumineuse à intervalle régulier, comme si le katana "vivait".
La jeune fille s'en empare calmement, les ronces progressant immédiatement du fourreau sur son bras, donnant l'impression de se fondre dans la peau même de l'adolescente. Dès lors qu'elle touche le fourreau, ses yeux se teintent d'une légère couleur violette, son regard s'éveillant brièvement d'une conscience avant qu'elle ne retrouve son état de profonde indifférence.
Elle ne semble regarder personne en particulier, son regard braqué droit devant elle, et pourtant en la regardant de plus prêt, on a l'impression d'être épier au plus profond de soi, comme si sa simple présence jauger tout ce qui se trouve autour d'elle. Le katana en main, son bras désormais pendu le long de son corps, elle progresse avec une lenteur affligeante et particulièrement dérangeante au milieu des survivants.

Soudainement, la jeune fille tourne la tête sur sa gauche, son regard braqué sur l'un des survivants, un garçon assez trapu qui sursaute sur le coup. L'instant d'après, l'autre adolescente à la grande épée apparaît droit devant lui, et abats sa lame de bas en haut, tranchant net le corps du garçon qui semble rester suspendu de longues secondes dans sa position, avant que finalement chaque moitié de son corps ne glisse à terre, ses entrailles se répandant aux pieds de son bourreau.
Un autre survivant, prit de panique à ce geste, commence à gémir de peur et se tourne dans la direction opposée pour fuir. Le regard "d'Ashiru" se pose immédiatement sur lui, et la jeune fille blonde bondit joyeusement, atterrissant sur son dos et lui tranchant la gorge avec un kunai alors même que le garçon n'a pas encore chuté sur le sol. Elle passe ensuite sa langue sur son arme pour goûter le sang qui y coule, sa victime s'effondrant dans son dos sans qu'elle y prête plus d'attention.

Huit candidats se tiennent encore debout dans la fosse, et visiblement la sélection n'est pas terminée, une sélection dont les règles viennent tout juste de changer...

Yuuta regarde le spectacle indifférement... Examinant chacun des mouvements de ses adversaires pour en définir les lois particulière qui les régisse, fussent-elles la gravité, l'invertie ou autres obscure éléments, ils imagine déjà les mouvements qui lui seront possible de faire... Il fixe continuellement l'étrange fille au Katana, sans sourciller, sa présence toujours plus ou moins effacé comme rendant difficile la lecture des mouvements qu'il apprête à faire, et il attends simplement le moment... Il a déjà repéré les objets à sa porté, et s'est légèrement décalé déjà, avec sa discrétion habituelle, légèrement sur le côté... un cadavre se trouve juste derrière ses pieds, et d'un simple déplacement (qu'il a déjà analysé dans tous les sens), la jeune fille "bondissante" devra probablement se réceptionner dessus, gênant grandement ses mouvements. Du sang se trouve devant lui, en quantité abondante, aussi la jeune fille au hachoir aura du mal à courir efficacement sur la surface, tout du moins assez gêné pour lui offrir quelques centièmes de seconde. Finalement, un dague se trouve à ses pieds, et d'un geste il pourra l'envoyer assez haut pour déstabiliser un adversaire avançant sur lui (si ce n'est directement le blesser aux jambes, mais il n’espérerait pas tant !). Enfin, il a déjà cartographier dans sa tête l'emplacement des différents éléments utile autour de lui. Si la "bondissante" l'attaque, il se jettera à 9h ou bien à 3h pour récupérer deux petites lames courtes capable de l'aider à se défendre. Si c'est la "hacheuse" qui l'attaque, il ira soit à 7h, se positionnant sur une des "grosses" victimes capable de réceptionner le coup qu'il aura esquivé encore une fois et ralentir sa prochaine attaque, tout en lui offrant une longue lame effilé. Sinon, à 6h se trouve une autre solution en une multitude de "kunai" à jeter sur son déplacement pour finir sur un katana et un Aigushi.

Il attends, patiemment, l'heure n'est pas encore arrivé pour agir. Il faut toujours agir au bon moment, et jamais avant...

Les règles ont changées, malgré le nombre restreint de candidats qui restaient encore debout dans la fosse, le massacre continue sans pourquoi ni comment.
Mais les situations absurdes qui semblent toujours empirer quelque soit vos choix, Jinzo en à l’habitude, c’était son quotidien à l’orphelinat et ensuite, il n’a jamais été très malin pour éviter les ennuis.
Alors se redressant, regardant l’adolescente sauter sur un des survivants pour l’égorger de son kunaï il passe sans y penser sa main ensanglantée sur son visage pour décoller les cheveux qui lui gênaient la vue, englués de sueur et de sang.
S’il n’avait pas l’air encore totalement dérangé, c’est maintenant chose faite avec son visage peint en écarlate comme de sombres peintures de guerre et ses cheveux plaqués en arrière, tenant par la crasse et le sang.
("Cette fille est une vrai psychopathe… Et l’autre là bas est une boucherie sur patte avec son hachoir géant… J’vais pas m’en sortir en un seul morceau cette fois, c’est dommage, j’aurai bien aimé lui piquer son gros masque en or à l'autre là…")
Un souvenir flou émerge sous son crane, le souvenir d’un gros bonhomme en orange qui avait stoppé net un cheval fou en un seul coup, fracassant la tête de l’animal de son seul poing.
Alors lentement, très lentement, sans quitter ses ennemis des yeux il se place comme l’homme de son souvenir, se mettant de profil, glissant sa jambe droite en arrière, pliée, prête à se détendre… Son bras gauche, raide le long de son torse, faisant office de rempart et enfin, armant son bras droit, le poing serré, prêt à partir en un éclair.
("Si la folle me saute dessus, je pourrai toujours tenter de prendre le kunaï dans le bras plutôt que dans la gorge avant de lui faire regretter… quand à la grosse brute là, ce sera à celui qui frappera le plus vite… Et le plus fort.")
Rentrant la tête dans les épaules, sentant son cœur s’accélérer, battre à tout rompre. Il sent le sang affluer dans son bras droit, gonflant ses muscles comme jamais, saturés d’adrénaline.
Les prochaines secondes seront sans doute les dernières de sa courte vie, mais un sourire apparaît lentement sur ses lèvres, un sourire d’excitation, l’excitation du combat, incontrôlable et brûlante.

"Ashiru" continue de se déplacer de sa démarche sans vie au milieu des survivants. Il n'en reste plus que huit désormais.

L'adolescente blonde laisse échapper un rire que l'on pourrait trouver beau s'il n'était dû à sa contemplation du cadavre qui gît juste derrière elle, alors qu'elle joue à faire tourner la boucle du kunai autour de son doigt.

L'autre adolescente un peu plus âgée attends simplement que le regard "d'Ashiru" désigne la prochaine victime, ses yeux fixes sur le sang qui s'est répandu et baigne ses pieds, coulant lentement sur le plat de son énorme épée.

"Ashiru" avance toujours, fixant droit devant elle, et parvient finalement à hauteur de Yuuta, s'arrêtant juste devant lui, ses yeux étrangement violet braqués dans les siens. Plusieurs secondes passent ainsi, de longues secondes, et les deux autres adolescentes finissent par dévisager la scène ouvertement, visiblement dans l'attente. Même l'individu encapuchonné de la fosse semble soudainement prêter attention. Le silence est lourd de sous-entendu. Alors qu'elle plonge ses yeux dans ceux de Yuuta, les ronces qui se répandent depuis le katana sur le corps "d'Ashiru" continuent de progresser, et gagnent son visage, s'étalant bientôt sur toute sa partie droite, entourant son oeil.
Elle paraît attendre une réaction de Yuuta, ou peut-être est-ce le contraire, il est impossible de le dire. L'attente et l'immobilité parfaite de la scène deviennent oppressant, mais cela ne semble aucunement importer à "Ashiru" qui attends, comme si l'éternité l'attendait.
Finalement, l'un des autres survivants, tremblant de rage et de peur mêlée depuis l'irruption du groupe dans la fosse, et claquant des dents même s'il tente de le cacher, finir par craquer. Il se précipite vers "Ashiru" et Yuuta, un wakizashi en main, hurlant comme un damné et bondit dans son élan pour abattre son arme.

"Ashiru" continue de regarder Yuuta comme si l'autre garçon n'existait même pas. Simplement, elle attends...

Yuuta fixe un moment Ashiru comme pour la sonder, la comprendre. Plongeant en elle un regard semblable au sien, comme deux reflets sur un miroir. Il comprend alors qu'il a déjà réussi la première étape du teste et réfléchi à comprendre la seconde. La curiosité l'emporte alors et il cherche à la comprendre et à l'assouvir, non plus tant pour survivre, mais pour savoir ce qu'il peut bien y avoir encore ensuite. Après tout les règles changent tout le temps, et il lui parait bien possible que, de toute manière, il s'agit d'un jeu pour ces types qui finiront toujours pas tuer tout le monde...

Il la regarde, la sonde et semble plongé dans sa réflexion quand soudainement, un mort en sursit hurle à côté puis se précipite sur eux... Cela l'ennui profondément qu'un type qui va de toute manière mourir le perturbe ainsi dans sa réflexion, aussi dégage t'il du pieds le kunai a ses pieds qui viens se figer dans la gorge du jeune homme qui continue en titubant à moitié dans sa lancé jusqu'à Yuuta... Du sang jaillit de sa gorge à répétition et Yuuta fini par agripper le kunai lorsqu'il arrive à porté, entre deux effusion de sang, pour détourner sa gorge de lui et donc ne pas se retrouvé tâché de sang, son regard toujours à moitié plongé dans celui de Ashiru (bien que n'étant plus autant concentré sur le regard de la jeune fille mais plutôt sur sa vision périphérique). Alors que le sang jaillit à répétition de la gorge de l'autre individu, le jeune homme finit de lui même par tomber sur les genou en s'ôtant ainsi le kunai de la gorge pour finir au sol dans un marre de sang, toujours en train de suffoquer dans son sang comme les dernier soubresaut de vie lui restant. Yuuta semble comprendre quelque chose dans le regard d'Ashiru et sourit légèrement de satisfaction... Gardant le kunai en main tout en la regardant, il attends ce qui pour lui sera la suite de ce jeu où ils mourront tous.

"Ashiru" finit par pencher légèrement la tête sur le côté, et un sourire énigmatique se dessine aux coins de ses lèvres. Finalement, elle se détourne de Yuuta, et reprends son chemin de sa démarche lente, mesurée, impersonnelle au possible.

Une ombre imperceptible pour tous, et encore moins par tous ceux présent dans la fosse, surgit subitement derrière Yuuta. Il ne perçoit qu'un choc sourd derrière la tête, et le temps qu'il comprenne ce qui vient de se passer, Yuuta a déjà sombrer dans l'inconscience, la silhouette de la tête pensante du groupe derrière lui. Son corps commence à chuter lourdement, mais n'atteint jamais le sol.
L'adolescente au long cheveux vient de se rapprocher jusqu'à lui, et tends sa lourde épée sur laquelle se pli en arc le corps de Yuuta. La seconde adolescente se rapproche également, et vient empoigner Yuuta sur son flanc gauche. A deux, les jeunes filles commencent à porter Yuuta vers la lourde porte de la fosse par laquelle elles sont arrivées, sans un mot et sans explication, les pieds du garçon traînant mollement sur le sol, étalant le sang sur leur passage et créant ainsi une traînée à sa suite.

"Ashiru" continue d'avancer en sens inverse à présent, vers le grand brasier qui brûle au centre de la fosse. Les ronces qui recouvrent une partie de son corps se sont encore développées davantage, et à présent, toute sa figure en est couverte au point qu'on ne voit plus que ses yeux et sa bouche. Toutes s'illuminent brièvement au rythme d'une respiration posée et sans faille.

Il reste désormais sept survivants dans la fosse, Jinzo comprit. La tension et surtout l'incompréhension règnent plus que jamais. Subitement, l'un d'eux hurle d'une voix forte à l'attention de tous:

"Ca suffit, tout ça n'a aucun sens, nous n'avons aucune raison de nous entretuer et de vous obéir. Elle est seule et nous sommes en surnombre, qu'attendons-nous, aller, mettons la à mort!"

Quelques secondes passent le temps que ces paroles fassent leurs effets, puis leur auteur prends les devants et s'élance vers "Ashiru", sûr de lui. Trois autres survivants finissent par suivre le mouvement, mue par la force de conviction du premier.
"Ashiru" continue d'avancer comme si ces nouveaux assaillants n'avaient aucune importance, et fixe désormais Jinzo droit dans les yeux.
A l'instant où le meneur survivant saute sur elle, abattant un bâton dont il s'est saisi durant le carnage, un bouclier de ronce se forme juste sur le chemin d'impact, empêchant l'arme d'atteindre sa cible. Les ronces emprisonnent presque instantanément le bâton et s'élancent en une fraction de seconde sur le corps du garçon, le couvrant entièrement au bout d'un bref instant. Enfin, d'un coup net, les ronces se resserrent sur elle-mêmes dans un bruit sinistre d'os brisés, du sang jaillissant et suintant entre leurs interstices.
Les autre attaquant ont stoppé leur avancée à la vue de cette scène mais il est déjà trop tard, et du corps "d'Ashiru", trois ronces s'élancent pour les perforer de part en part, atteignant même les murs de la fosse et se plantant dedans. De la partie de ronce qui traverse chacun des corps, d'autres ronces surgissent alors, sortant du corps de leurs victimes ressemblant désormais à des bouts de viandes empalés par d'innombrables pics depuis l'intérieur de leurs organismes.

"Ashiru" arrive devant Jinzo. Aussi subitement qu'elles ont surgi, les ronces reviennent à elle, laissant s'écrouler les quatre cadavres. A nouveau, d'autres ronces surgissent et s'élancent pour atteindre les deux derniers survivants qui, pris de surprise, n'ont pas le temps de s'extirper de l'étau qui se referme sur eux. Au lieu de les transpercer, les ronces agrippent leurs poignets et recouvrent leurs corps, à l'exception de leur visage, avant de les ramener, pendu comme de vulgaire bovin, chacun d'un côté "d'Ashiru" qui ne quitte toujours pas Jinzo des yeux.

Alors "Ashiru" semble attendre à nouveau, comme si Jinzo avait quelques choses à faire ou à dire. Peut-être au contraire ne devrait-il rien faire. Il est impossible de le savoir, mais elle attends, à quelques centimètres de lui. Un silence pesant s'installe à nouveau, si on excepte les deux derniers survivants qui se tortillent de peur dans leurs cocons de ronces, leurs visages défigurés par l'effroi, et suppliant d'être libérés.

"Ashiru" attends...

Le massacre qui se déroule sous ses yeux n’est pas insoutenable… Il est juste incompréhensible. Dans une tornade de ronces, les quelques survivants se retrouvent en pièces, éparpillés aux quartes coins de la fosse.
Alors, malgré tout ce qu’il a vu jusqu'à présent, malgré ce qu’il a subit jusqu'à ce jour, malgré toutes les situations impossibles dans lesquelles il s’est retrouvé, pour la première fois depuis longtemps, il craint d’avoir tiré la mauvaise carte, la dernière carte.
Et soudain, de sa démarche de fantôme, elle est face à lui, le regard vide le toisant sans conscience, rempli de ce reflet violet sans vie.

La tension dans son corps devient insoutenable, les secondes semblent s’écouler avec une lenteur irréelle et la douleur parcourant ses muscles semble augmenter à chacune des pulsations de son cœur.
Il regarde les malheureux pendus comme de vulgaires bouts de viande être ramenés sans ménagement.
(Pauvres types, ils n’ont aucune chance… Mais au moins ca occupe un peu ses satanées lianes, ils ont au moins cette utilité.)
Puis glissant les yeux le long des ronces, descendant sur le corps de l’inconnue, scrutant chaque zone laissée à découvert par son étrange tatouage, il cherche la faille dans cet amas de courbes mortelles.
Alors enfin, il voit la seule manière de s’extirper de ce combat, si ce n’est en vie, ce sera en laissant un souvenir cuisant à cette marionnette morbide. La fine main qui tient le katana ne semble être qu’un fétu de paille à ses yeux, le poignet est sans défense, prêt à être brisé en un éclair… Son ennemi est ce sabre, pas cette fille, peut être est elle dangereuse mais sa force lui vient de cette chose. S’il brise cette main, alors il le sait, il brisera au moins un instant l’écrasante puissance de cette fille.

Puis une chose cède en lui, comme un courant trop fort qui viendrait de venir à bout d’une digue trop usée, ses veines se remplissant d’un feu brulant, dévorant et furieux, voulant être libéré en un coup à faire trembler les murs de terres autour de lui.
Le temps s’arrête alors qu’il voit son poing partir vers le poignet de la fille, il voit les ronces s’agiter sur le bras face à lui, il voit l’air chauffer au passage de son poing, il entend ses muscles hurler de douleur sous l’afflux de ce feu liquide dans ses veines.
(Cette fois c’est échec… Et mat ?)

Le point de Jinzo fonce vers le poignet "d'Ashiru" durant des secondes qui paraissent à la fois trop longues et trop courtes, fonction de la personne qui les ressent. A aucun moment, "Ashiru" ne donne l'impression de réagir à l'attaque du garçon. Elle demeure inerte et simplement, attends.

Soudainement, Jinzo sent comme un choc qui lui indiquerait le succès de son entreprise. Il lui faut quelques instants supplémentaires pour se rendre compte que son poing est arrêté à un petit centimètre de son but, une autre main, ferme et implacable, enserrant son propre poignet.

La tête pensante du groupe se tient là, juste à côté de lui, silhouette encapuchonnée et menaçante rien que part sa présence. Avec un sourire un brin sarcastique, elle s'exprime de son ton dur et froid coutumier sans qu'il soit vraiment possible de dire si elle s'adresse à Jinzo ou à "Ashiru".

"Ca suffira pour l'instant. Cette réaction est plus que suffisante. Nous ne voudrions pas lâcher trop la "bride" pour de simple jeu, n'est-ce pas?"

A ces mots, "Ashiru" semble pour la première fois depuis le début avoir un semblant d'attitude notable, pestant presque imperceptiblement, le coin de sa bouche se crispant légèrement comme par contrariété.

Le temps de comprendre la scène, Jinzo n'aperçoit pas le coup qui s'abats sur lui, et bientôt c'est le sol qui s'approche brusquement de son visage alors que sa conscience s’égare à nouveau , un sol rouge sang...